• 2024-07-01

La règle Buffett est de retour

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Anonim

Qu'est-ce que la taxe sur la part équitable proposée dans le projet de budget 2014 de la Maison Blanche et comment s'appliquerait-elle?

En septembre 2011, Megan McArdle, célèbre blogueuse économique, a demandé: Si une «règle Buffett» est une si bonne idée, comment se fait-il que l'administration ne propose pas de la promulguer?

Eh bien, maintenant ils ont. Dans la proposition de budget du président Obama pour l'exercice 2014, l'Administration préconise un «impôt sur les actions équitables». Cet impôt est une variante de la règle Buffett, selon laquelle les millionnaires ne devraient pas payer un taux d'imposition inférieur à celui de leurs secrétaires.

Les chiffres clés à connaître:

  • Selon l'Administration, leur proposition de taxe sur le partage équitable rapporterait environ 53 milliards de dollars sur dix ans.
  • En résumé, l’équipe du président réclame un nouvel impôt sur l’ensemble du revenu brut ajusté, l’impôt progressif variant entre 1 et 2 millions de dollars par an sous forme d’AGI.
  • Le président demande également d'indexer le seuil d'inflation.

L'administration est favorable au concept de la règle Buffett depuis au moins deux ans. La Maison-Blanche a une page Web consacrée à l'idée, complétée par une longue conférence donnée par le conseiller adjoint de la Maison-Blanche, Brian Deese, directeur adjoint du Conseil économique national, le même garçon qui, à 31 ans, a été chargé par l'Administration de déchirer General Motors.

Le président a également soutenu l'idée au début de l'année dernière, lorsque la Maison-Blanche a publié «Une Amérique construite pour durer». L'administration a écrit:

«L'année dernière, le président a appelé à une réforme fiscale conforme à la règle Buffett - selon laquelle aucun ménage gagnant plus d'un million de dollars par an ne devrait payer une part de son revenu en impôts inférieure à celle des familles de la classe moyenne. À l’appui de cette règle, le président demande maintenant expressément des mesures visant à garantir que tout le monde qui gagne plus d’un million de dollars par an paie un taux d’imposition effectif minimum d’au moins 30%. L'Administration veillera à ce que cette règle soit mise en œuvre de manière équitable, en veillant notamment à ne pas désavantager les personnes qui versent des contributions charitables importantes. "

L'administration a doublé le concept le 10 avrilth, publiant une mise à jour et élargissant leur appel à la codification de la règle Buffett dans la loi. Le président en a également fait une pièce maîtresse de son discours à la radio du 14 avrilth.

L'impact réel sur les millionnaires

Demander un code des impôts qui oblige les "millionnaires" à payer au moins 30% de leur revenu en impôts est cependant tout à fait différent de son adoption. Alors que le Conseil économique national du président fait couler beaucoup d'encre démontrant que certains millionnaires paient un taux d'imposition beaucoup moins élevé que les familles de la classe moyenne, l'administration ne propose pas de libellé spécifique pour une facture. Au lieu de cela, il appelle le Congrès à le faire. Étant donné que toutes les factures de recettes doivent provenir de la Chambre, contrôlée par les républicains, il est peu probable que nous constations beaucoup de mouvement.

Questions à considérer

L’Administration a déclaré que plus de 1 400 millionnaires, c’est-à-dire des personnes dont le revenu annuel dépassait 1 million de dollars, ne payaient aucun impôt sur le revenu en 2009. C’est en grande partie grâce à la bonification fiscale accordée aux obligations municipales. Le gouvernement fédéral ne prélève pas d'impôt sur le revenu provenant des intérêts des obligations municipales. Cette subvention rend l'emprunt beaucoup moins cher pour les municipalités - et avec de nombreuses villes et comtés au bord de la faillite, cette subvention est d'une importance capitale. Une mauvaise décision pourrait déclencher un tsunami de défaillances des obligations municipales ou de licenciements massifs d’employés publics, alors que les fonctionnaires des villes et des États luttent pour éviter la faillite tout en payant davantage aux investisseurs pour couvrir l’impôt fédéral sur leurs obligations.

Un autre problème est qu’augmenter les impôts sur les revenus de dividendes et les plus-values ​​(certains observateurs considèrent effectivement que les plus-values ​​sont un «revenu» à cette fin) aurait pour effet de décourager les investissements. Ces effets peuvent être quelque peu atténués par le fait que ces millionnaires n’auraient pas beaucoup de choix pour éviter la taxe.

Blesser les retenues de charité

En ce qui concerne les déductions pour bienfaisance, le président demande un crédit pouvant aller jusqu’à 28% des déductions pour bienfaisance du contribuable. «Actuellement, un millionnaire qui cotise à un organisme de bienfaisance ou déduit un dollar d’intérêt hypothécaire bénéficie d’une déduction deux fois plus généreuse que pour une famille de la classe moyenne», écrit le Bureau de la gestion et du budget dans son exposé sur l’impôt sur les actions équitables. sur la page 36 de ce document - une construction curieuse, parce que ce n'est pas le millionnaire qui "bénéficie" de cette déduction. Le millionnaire ferait mieux de ne pas faire de déduction caritative, mais simplement de payer l’impôt sur le revenu et de garder le reste de l’argent. Néanmoins, le président demande de supprimer le traitement des contributions de bienfaisance comme une déduction supérieure à la limite et offre plutôt un crédit d'impôt de 28% sur le montant donné.

Cela convient à quiconque dans la tranche d'imposition marginale de 28% ou en dessous. Mais quiconque au-dessus de cela serait, en effet, désavantagé par la taxe. En effet, comme le crédit est inférieur de 2% au taux d’imposition effectif minimum ciblé, le régime, de par sa conception, imposerait les donateurs à des dons de bienfaisance.Selon la CAMO, la mesure n'aurait une incidence négative que sur 3% des déclarants.