CARD Act restrictions peuvent être remédiés
Federal judge rules Trump administration's DACA order invalid
L'année dernière, la Réserve fédérale américaine a prolongé une loi visant à empêcher l'endettement des étudiants des collèges et, ce faisant, a coupé l'accès au crédit pour les personnes au foyer. Cela s'est avéré particulièrement problématique pour les personnes au foyer vivant dans des relations abusives, car cela leur donne encore plus de contrôle financier. Après cette prolongation, une femme au foyer devrait demander à son partenaire * de co-signer une carte de crédit, ce qui lui donnerait la possibilité de ruiner son pointage de crédit, de s’endetter à son nom ou de lui refuser tout crédit.
La disposition initiale, qui faisait partie de la loi de 2009 sur les cartes de crédit, visait à empêcher les étudiants des collèges d’emprunter sur le revenu de leurs parents lorsque leurs parents n’étaient pas tenus responsables de la dette. Donner à un étudiant la même limite de crédit qu'un adulte à part entière (et employé) a clairement provoqué un chagrin d'amour. Pour remédier à cela, la CARD Act exigeait que les émetteurs prennent en compte uniquement le revenu du demandeur, plutôt que celui de son ménage, afin que les étudiants ne puissent pas emprunter à leur insu contre les revenus élevés de leurs parents.
Mais en 2011, la Réserve fédérale a décidé que la disposition prévoyant de ne prendre en compte que le revenu individuel, et non le revenu du ménage, devrait s'appliquer à tout le monde, quel que soit son âge. Par conséquent, une femme au foyer ne peut pas réduire le revenu de la famille, elle doit le faire: zéro. Et sans revenu, elle ne pourrait pas prétendre à un crédit.
* Nous utilisons le pronom féminin dans cet article, mais veuillez noter que les hommes et les femmes sont également victimes d'exploitation sexuelle.
Ce que la loi CARD a signifié pour les femmes dans des relations abusives
Une personne sans revenu (comme un parent qui reste à la maison) aurait peu d'options pour obtenir un crédit:
- Demander une carte de crédit commune avec son partenaire ou son conjoint
- Emprunter sur ses propres économies et investissements (le cas échéant)
- Demander une carte de crédit sécurisée (qui nécessite un dépôt initial et vient souvent avec des frais annuels)
- Rechercher un programme alternatif de renforcement du crédit
Cette disposition interdisait l'accès au crédit à quiconque dont la partenaire ne voulait pas co-signer un prêt avec elle. Et la co-signature a aussi son potentiel d'abus. Un partenaire abusif peut accumuler des dettes sur un compte conjoint, ruinant la cote de crédit de la victime et la laissant responsable de ces dettes. Les personnalités abusives se prêtent à un comportement financier irresponsable et il n’est pas rare que l’agresseur sabote intentionnellement le crédit de la victime.
CFPB promet de corriger les "conséquences inattendues"
S'exprimant devant le sous-comité des services financiers de la Chambre le 20 septembre 2012, Richard Cordray, directeur du Bureau de la protection financière des consommateurs, a reconnu que «des dizaines, voire des centaines de milliers de personnes auraient peut-être été privées de l'accès au crédit en raison de: La manière dont la loi a été interprétée ». Appelant cela une« conséquence involontaire »d'une disposition bien intentionnée de la CARD Act, Cordray devrait réviser cette disposition avant la convocation du Congrès en novembre.
Heureusement, la CFPB a reconnu que l’accès au crédit est un problème qui préoccupe les ménagères, qui, selon Salary.com, travaillent 95 heures par semaine. C’est une partie importante du succès financier d’un ménage, même s’ils ne perçoivent pas de taxe W2.
Le réexamen de la disposition relative au revenu des ménages apportera également un secours aux victimes d’exploitation financière, qui, espérons-le, jouiront désormais d’une plus grande indépendance financière et d’un accès au crédit.